La Russie souhaite intégrer à son système bancaire, les règles du système bancaire islamique6/1/2015 Avec l’intégration dans son système bancaire, les règles du système bancaire islamique, la Russie cherche à attirer, plus que jamais, les investissements des hommes d’affaire et des commerçants des pays arabes. La Russie tente de profiter des règles du système bancaire islamique, dans des régions, à population musulmane, manière d’alléger les effets des sanctions imposées par l’Occident à l’économie russe.
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La Russie, inspirée par le succès de la finance islamique, veut lancer des services financiers conformes aux principes de la religion orthodoxe, au moment où elle se trouve isolée des marchés occidentaux par les sanctions liées à la crise ukrainienne. "Grâce au (président américain Barack) Obama et à la crise, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas compter sur le système financier occidental et sommes obligés de créer notre propre système financier, indépendant des institutions occidentales", a déclaré lundi Dmitri Lioubomoudrov, un des promoteurs de cette initiative lors d'une conférence de presse à Moscou. Seule banque de Russie fonctionnant selon les règles islamiques, AK Bars, dont le siège est basé au Tatarstan, vient de publier son rapport. Il s’est avéré qu’il est moins cher d’emprunter selon ce modèle que d’émettre des Eurobonds. Les experts estiment que sur fond de sanctions occidentales frappant une partie du marché financier russe, la finance islamique pourrait constituer une alternative aux marchés européens des capitaux. La banque mondiale d’Azerbaïdjan, la banque du commerce étranger de la Russie et une banque kazakhe ont annoncé le lancement de la première banque islamique de la Communauté des Etats Indépendants (CEI). Behnam Ghorbanzadeh, membre de la banque mondiale de l’Azerbaïdjan a déclaré que lors de la 4éme conférence internationale de la banque, tenue récemment à Bakou, les participants avaient choisi Bakou en tant que le centre régional et un modèle pour le développement économique entre les pays de la Communauté des Etats Indépendants.‘ Les affres de la crise économique mondiale viennent à bout de bien des résistances, et feraient presque fondre comme neige au soleil la glaciation des esprits à l’égard de la seule alternative viable aux dérives spéculatives du capitalisme : la finance islamique. Pour Anatoliy Kazakov, le président du Conseil pour la coordination des affaires bancaires et financières de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), une association née en 1991, sous l’impulsion de la Biélorussie, l’Ukraine et la Russie, qui regroupe 11 des 15 anciennes républiques de l’URSS, la chose est entendue : une banque de l’Investissement islamique va voir le jour au cœur de l’Europe de l’Est et orientale. Selon le journal russe "Moscow Times", les deux des plus grandes banques russes cherchent à devenir les premières institutions du pays à offrir des produits financiers Islamiques Ainsi, VTB, la deuxième banque de Russie, a pour objectif cette année afin de vendre environ 200 millions de sukuk. Les sukuk sont des certificats d’investissements conformes à la recommandation religieuse issue du Coran interdisant aux fidèles le prêt à intérêt (riba). Il consiste pour la banque à acheter un bien et à le revendre immédiatement à un prix majoré au client, qui rembourse alors selon un échéancier sur lequel les deux parties se sont entendues. |