La finance Islamique

La finance islamique moderne a commencé à se développer au début des années 1970 avec la montée de la religiosité des populations du monde Musulman et la flambée du prix du pétrole. Basée sur les principes de Sharia qui imposent justice, équité et transparence, la finance islamique se distingue des pratiques financières conventionnelles par une conception différente de la valeur du capital et du travail. Ainsi, ces pratiques mettent en avant l'éthique et la morale et puisent leurs sources dans la révélation divine et de la Sounnah tout en s’inspirant des pratiques économiques et financières à l’époque du prophète (saws).
En effet, la forme dominante de la finance, pratiquée au début de l’Islam, consistait à des partenariats entre le prêteur et l’emprunteur basés sur de vrais partages de profits et de pertes. Les riches marchants d’Arabie finançaient, par exemple, les caravanes de commerce qui devaient partager les profits lors d’une opération réussie mais pouvaient aussi perdre la totalité ou une part de leurs investissements si la marchandise était volée, perdue ou vendue à un coût moindre. Cette logique est similaire au Capital-Risque actuel où les financiers lient leur destin aux sociétés dans lesquelles ils investissent. De ce fait, tout idée d’une rémunération fixe, déconnectée de la rentabilité de l’actif financé est exclut en finance Islamique.
Le système financier islamique exige également pour toute transaction financière qu’elle se fonde sur un actif tangible afin de permettre le partage des pertes et profits que cet actif génère. Ceci permet aux investissements d’être liés à l’économie réelle et ainsi profiter aux maximums d’individus dans la société. En revanche, il est également exigé que les investissements ne se fassent que dans les secteurs licites dans l’Islam.
De plus, L’islam prône l’interdiction de l’utilisation de la Riba dans toutes ses formes. Ceci semble selon l’orientaliste français Jaques Austruy (« l’islam face au développement économique», collection économie et humanisme, les éditions ouvrières. Paris 2006), être l’une des conséquences de l’égalitarisme recherché dans la loi musulmane. Car d’après lui, cette interdiction est fondée sur la double affirmation que le temps appartient à Dieu seul et ne peut être vendu, et que l’argent, en lui même, n’est pas productif. De même, il est interdit de gagner de l’argent par la spéculation ou les jeux de hasard.
En résumé, le modèle financier islamique se base sur cinq piliers principaux, qui sont :
· L’interdiction du Riba (usure),
· L’interdiction du Gharar (spéculation) et du Maysir (incertitude),
· L’exigence d’investissement dans les secteurs licites,
· L’obligation de partage des profits et des pertes
· Et enfin le principe l’adossement des investissements à des actifs tangibles de l’économie réelle.
En effet, la forme dominante de la finance, pratiquée au début de l’Islam, consistait à des partenariats entre le prêteur et l’emprunteur basés sur de vrais partages de profits et de pertes. Les riches marchants d’Arabie finançaient, par exemple, les caravanes de commerce qui devaient partager les profits lors d’une opération réussie mais pouvaient aussi perdre la totalité ou une part de leurs investissements si la marchandise était volée, perdue ou vendue à un coût moindre. Cette logique est similaire au Capital-Risque actuel où les financiers lient leur destin aux sociétés dans lesquelles ils investissent. De ce fait, tout idée d’une rémunération fixe, déconnectée de la rentabilité de l’actif financé est exclut en finance Islamique.
Le système financier islamique exige également pour toute transaction financière qu’elle se fonde sur un actif tangible afin de permettre le partage des pertes et profits que cet actif génère. Ceci permet aux investissements d’être liés à l’économie réelle et ainsi profiter aux maximums d’individus dans la société. En revanche, il est également exigé que les investissements ne se fassent que dans les secteurs licites dans l’Islam.
De plus, L’islam prône l’interdiction de l’utilisation de la Riba dans toutes ses formes. Ceci semble selon l’orientaliste français Jaques Austruy (« l’islam face au développement économique», collection économie et humanisme, les éditions ouvrières. Paris 2006), être l’une des conséquences de l’égalitarisme recherché dans la loi musulmane. Car d’après lui, cette interdiction est fondée sur la double affirmation que le temps appartient à Dieu seul et ne peut être vendu, et que l’argent, en lui même, n’est pas productif. De même, il est interdit de gagner de l’argent par la spéculation ou les jeux de hasard.
En résumé, le modèle financier islamique se base sur cinq piliers principaux, qui sont :
· L’interdiction du Riba (usure),
· L’interdiction du Gharar (spéculation) et du Maysir (incertitude),
· L’exigence d’investissement dans les secteurs licites,
· L’obligation de partage des profits et des pertes
· Et enfin le principe l’adossement des investissements à des actifs tangibles de l’économie réelle.