L'économie Islamique
L'économie islamique désigne la pratique de l'économie en accord avec les principes de la doctrine islamique. Elle a été conçue au début du 20éme siècle pour faire face aux idéologies communistes et capitaliste. L’un étant générateur de crises économiques et facteur d’exploitation de l’homme, l’autre, bien que répondant à certaines de leurs aspirations, adhérait cependant à un certain nombre de principes idéologiques que le croyant ne pouvait admettre. Ils ont vite fait, d’ailleurs, de distinguer entre socialisme et communisme et, s’ils ont été tolérants vis-à-vis du premier, ils ont été franchement hostiles au second car athée et irrespectueux de la propriété privée.
D’après ses concepteurs, le modèle économique islamique a pour but de libérer les économies des pays musulmans du poids de l'exploitation et de l'oppression des forces coloniales. Comme toute théorie économique, l’économie Islamique aspire à atteindre un idéal de société où les besoins humains fondamentaux sont satisfaits, où les ressources sont utilisées de manière optimale et où les richesses sont partagées équitablement pour toucher toutes les classes sociales. Et ceci sans trop limiter la liberté individuelle ou créer des déséquilibres macroéconomiques et écologiques continus. Une économie véritablement islamique impliquerait donc de soumettre la production, l’échange et la consommation aux normes de l’Islam ; c’est-à-dire aux modèles de conduite que les individus suivent dans leur activité quotidienne. Ces normes doivent guider le comportement économique du musulman et la loi, en tant que dispositif coercitif, n’interviendrait qu’en dernier ressort, au cas où ces normes échoueraient à réaliser le résultat escompté. On peut résumer ce nouveau paradigme comme étant : des normes de production, destinées à maximiser le niveau de production de la société, et des normes de consommation, destinées à éviter les activités socialement génératrices d’injustice, de conflits, de gaspillage ou qui pourraient nuire au consommateur. Ce qui relève dans le système islamique des normes de production, c’est avant tout le travail. Le musulman doit accomplir son travail au maximum de son potentiel en se gardant de gêner l’effort productif des autres et en évitant, en poursuivant le sien, de porter atteinte à l’intérêt de ses frères en religion. Quant aux normes de consommation, elles sont destinées à assurer la parfaite solidarité entre les musulmans : obligation est faite aux riches d’aider les pauvres car l’homme en Islam n’est pas propriétaire mais simplement dépositaire de la richesse qui n’appartient qu’à Dieu. Il s’ensuit que le parfait musulman ne doit pas dépenser ses ressources dans le jeu, les boissons alcoolisées, la fornication ni dans toute consommation ostentatoire et extravagante. Il respectera de bon gré l’obligation qui lui est faite de s’acquitter de la zakat (permettant d’atténuer les disparités de revenus) et sera encouragé à faire des dons volontaires et des actions charitables.
D’après ses concepteurs, le modèle économique islamique a pour but de libérer les économies des pays musulmans du poids de l'exploitation et de l'oppression des forces coloniales. Comme toute théorie économique, l’économie Islamique aspire à atteindre un idéal de société où les besoins humains fondamentaux sont satisfaits, où les ressources sont utilisées de manière optimale et où les richesses sont partagées équitablement pour toucher toutes les classes sociales. Et ceci sans trop limiter la liberté individuelle ou créer des déséquilibres macroéconomiques et écologiques continus. Une économie véritablement islamique impliquerait donc de soumettre la production, l’échange et la consommation aux normes de l’Islam ; c’est-à-dire aux modèles de conduite que les individus suivent dans leur activité quotidienne. Ces normes doivent guider le comportement économique du musulman et la loi, en tant que dispositif coercitif, n’interviendrait qu’en dernier ressort, au cas où ces normes échoueraient à réaliser le résultat escompté. On peut résumer ce nouveau paradigme comme étant : des normes de production, destinées à maximiser le niveau de production de la société, et des normes de consommation, destinées à éviter les activités socialement génératrices d’injustice, de conflits, de gaspillage ou qui pourraient nuire au consommateur. Ce qui relève dans le système islamique des normes de production, c’est avant tout le travail. Le musulman doit accomplir son travail au maximum de son potentiel en se gardant de gêner l’effort productif des autres et en évitant, en poursuivant le sien, de porter atteinte à l’intérêt de ses frères en religion. Quant aux normes de consommation, elles sont destinées à assurer la parfaite solidarité entre les musulmans : obligation est faite aux riches d’aider les pauvres car l’homme en Islam n’est pas propriétaire mais simplement dépositaire de la richesse qui n’appartient qu’à Dieu. Il s’ensuit que le parfait musulman ne doit pas dépenser ses ressources dans le jeu, les boissons alcoolisées, la fornication ni dans toute consommation ostentatoire et extravagante. Il respectera de bon gré l’obligation qui lui est faite de s’acquitter de la zakat (permettant d’atténuer les disparités de revenus) et sera encouragé à faire des dons volontaires et des actions charitables.
Dans un système aussi contraignant, car la foi seule n’a jamais éliminée les déviances, la question reste évidemment posée quant à l’instrument qui veillerait à ce que ces normes soient appliquées et scrupuleusement suivies ; à ce que le musulman, livré à la seule censure de sa conscience, serait ou non respectueux de ces principes. Pour les concepteurs de ce modèle, tout doit reposer sur une transformation préalable du musulman : on modifiera ses préférences, on le poussera à se sentir concerné par l’intérêt de la collectivité par une sorte d’apprentissage de la vertu. On reconnaît cependant que la religion ne peut tout faire et on admet l’éventualité d’une intervention de l’Etat pour amener les plus récalcitrants à se conformer à la norme. Ce système, encore inédit, permettrait, sur un autre registre, d’affirmer également l’autorité de la pensée islamique dans un domaine jusque-là exclusivement occupé par les Occidentaux marquant ainsi la spécificité d’une identité déjà bien éprouvée dans le domaine culturel et social. Comme pour la gestuelle, le but est d’abord de marquer sa différence même si objectivement les autres systèmes s’avèrent plus rationnels et plus efficaces. Pour les théoriciens de l’islamisme économique, ce système social, composé à partir d’une littérature religieuse entièrement élaborée avant l’an mil, n’a nullement besoin pour exister de se justifier ou de prouver son efficacité ou sa supériorité par rapport aux systèmes actuels. De même qu’il n’a pas besoin pour s’affirmer de faire preuve de cohérence ou de savantes précisions. On doit y souscrire comme à un acte de foi qui n’exclurait pas, si besoin est, le recours à quelques formes de coercition.