Les normes comptables islamiques
L'état financier d'une entreprise représente une source importante d'information lors de la prise de décisions stratégiques financières. Le bilan, entre autres, est un état financier permettant de fournir une image réaliste du potentiel économique actuel et futur d’une société. La fiabilité de ces états est d'une importance capitale pour les actionnaires, les clients, les différents partenaires de ces institutions mais aussi pour les autorités de réglementation et de contrôle.
Dans le cas de la finance Islamique, la comptabilité financière joue un rôle important pour normaliser et assurer une intégration harmonieuse entre les différentes parties impliquées dans les transactions bancaires. La comptabilité Islamique fournit les informations dont les utilisateurs de l’état financier de la banque Islamique dépendent pour évaluer à la fois la santé financière de leurs investissements et leur conformité avec les principes de la Sharia. D'où l'utilité d'une standardisation des normes comptables Islamiques afin de faciliter l'utilisation de ces états et de permettre au marché de fonctionner de manière transparente et efficace.
A cet égard, les normes établies par le bureau des standards comptables internationaux (IASB) sont appliquées par la grande majorité des institutions financières Islamiques à l'échelle mondiale. En effet, il existe de nombreuses similitudes entre les systèmes comptables conventionnel et islamique; Les états financiers des bilans des deux systèmes sont définis par l'actif et le passif de l'entreprise. Du coté de l'actif, on retrouve l'actif à court terme et l'actif immobilisé à long terme ; alors que du coté du passif, on y retrouve le passif à court-terme et les fond propres. La règle générale de l'état financier du bilan est que l'actif devrait toujours égaler le passif additionné des fonds propres. Cependant, en raison de la nature mêmes des transactions conformes à la Sharia, celles-ci doivent prendre en considération la dimension éthique basée sur les préceptes du Coran et de la Sounna. Cette dimension exige que les que l’on intègre dans le calcul de la performance d’un investissement des critères extra-financiers, comme la préservation de l’environnement, le respect de la dignité humaine ou encore le respect de prescriptions philosophiques ou religieuses. Ainsi les claculs ne sont pas uniquement basés sur des événements et des transactions économiques comme c’est le cas dans le système conventionnel, mais également sur des événements religieux et transactions socio-économiques.
Bien que les normes islamiques comptables se basent principalement sur les normes comptables internationales (NCI), les informations généralement incluses dans les états financiers Islamiques sont mesurées, valorisés, enregistrés et communiqués de manière différente. Ainsi, par exemple, pour calculer le montant de la Zakat, les actifs doivent être mesurés en termes contemporains, et non pas dans le coût historique. Et afin de pouvoir s'acquitter de leurs obligations sociales dans leurs différents contrats, les organisations islamiques peuvent utiliser déclarations différentes réduisant l'accent sur les bénéfices par le compte de résultat fourni par la comptabilité classique. De plus, afin d’évaluer que des entreprises gagnent de l'argent de manière éthique et conforme aux principes de la Sharia, et qu’elles déploient leurs ressources de façon rentable, les états financiers devraient fournir des informations supplémentaires, tels que la liquidité, la solvabilité, les risques prix, ainsi que leurs contribution dans l'exercice de responsabilités sociales, qui peuvent inclure la protection de l'environnement ou contribution à des activités de bienfaisance.
C’est dans ce sens que l'Accounting and Auditing Organisation for Islamic Financial Institutions (AAOIFI), a joué un rôle considérable pour adapter les normes comptables internationales et les rendre applicables aux institutions financières islamiques. Celles-ci permettent désormais d’inclure outre les données sur le compte de profits et pertes, bilan et état des flux de trésorerie, un ensemble considérable d'informations complémentaires comprenant les déclarations sur la valeur ajoutée et de la communication sur les activités de la performance sociale de l'entreprise. Et bien que les objectifs des normes comptables ne convergent pas toujours avec les préoccupations des autorités de réglementation et du contrôle, les responsables des normes comptables, les autorités de réglementation, les banques et les différents acteurs continuent de coopérer étroitement pour l'élaboration de normes comptables susceptibles d'améliorer au mieux la gestion des risques dans les institutions bancaires en général et Islamiques en particulier.
Dans le cas de la finance Islamique, la comptabilité financière joue un rôle important pour normaliser et assurer une intégration harmonieuse entre les différentes parties impliquées dans les transactions bancaires. La comptabilité Islamique fournit les informations dont les utilisateurs de l’état financier de la banque Islamique dépendent pour évaluer à la fois la santé financière de leurs investissements et leur conformité avec les principes de la Sharia. D'où l'utilité d'une standardisation des normes comptables Islamiques afin de faciliter l'utilisation de ces états et de permettre au marché de fonctionner de manière transparente et efficace.
A cet égard, les normes établies par le bureau des standards comptables internationaux (IASB) sont appliquées par la grande majorité des institutions financières Islamiques à l'échelle mondiale. En effet, il existe de nombreuses similitudes entre les systèmes comptables conventionnel et islamique; Les états financiers des bilans des deux systèmes sont définis par l'actif et le passif de l'entreprise. Du coté de l'actif, on retrouve l'actif à court terme et l'actif immobilisé à long terme ; alors que du coté du passif, on y retrouve le passif à court-terme et les fond propres. La règle générale de l'état financier du bilan est que l'actif devrait toujours égaler le passif additionné des fonds propres. Cependant, en raison de la nature mêmes des transactions conformes à la Sharia, celles-ci doivent prendre en considération la dimension éthique basée sur les préceptes du Coran et de la Sounna. Cette dimension exige que les que l’on intègre dans le calcul de la performance d’un investissement des critères extra-financiers, comme la préservation de l’environnement, le respect de la dignité humaine ou encore le respect de prescriptions philosophiques ou religieuses. Ainsi les claculs ne sont pas uniquement basés sur des événements et des transactions économiques comme c’est le cas dans le système conventionnel, mais également sur des événements religieux et transactions socio-économiques.
Bien que les normes islamiques comptables se basent principalement sur les normes comptables internationales (NCI), les informations généralement incluses dans les états financiers Islamiques sont mesurées, valorisés, enregistrés et communiqués de manière différente. Ainsi, par exemple, pour calculer le montant de la Zakat, les actifs doivent être mesurés en termes contemporains, et non pas dans le coût historique. Et afin de pouvoir s'acquitter de leurs obligations sociales dans leurs différents contrats, les organisations islamiques peuvent utiliser déclarations différentes réduisant l'accent sur les bénéfices par le compte de résultat fourni par la comptabilité classique. De plus, afin d’évaluer que des entreprises gagnent de l'argent de manière éthique et conforme aux principes de la Sharia, et qu’elles déploient leurs ressources de façon rentable, les états financiers devraient fournir des informations supplémentaires, tels que la liquidité, la solvabilité, les risques prix, ainsi que leurs contribution dans l'exercice de responsabilités sociales, qui peuvent inclure la protection de l'environnement ou contribution à des activités de bienfaisance.
C’est dans ce sens que l'Accounting and Auditing Organisation for Islamic Financial Institutions (AAOIFI), a joué un rôle considérable pour adapter les normes comptables internationales et les rendre applicables aux institutions financières islamiques. Celles-ci permettent désormais d’inclure outre les données sur le compte de profits et pertes, bilan et état des flux de trésorerie, un ensemble considérable d'informations complémentaires comprenant les déclarations sur la valeur ajoutée et de la communication sur les activités de la performance sociale de l'entreprise. Et bien que les objectifs des normes comptables ne convergent pas toujours avec les préoccupations des autorités de réglementation et du contrôle, les responsables des normes comptables, les autorités de réglementation, les banques et les différents acteurs continuent de coopérer étroitement pour l'élaboration de normes comptables susceptibles d'améliorer au mieux la gestion des risques dans les institutions bancaires en général et Islamiques en particulier.