Les opérations bancaires Islamiques
Le statut de la monnaie se limite dans la vision islamique à la réserve de valeur et au moyen d’échange, sans jamais être une marchandise qui se vend ou se loue. Ainsi, si l’Islam reconnaît au temps une valeur monétaire, celle-ci n’est légitime que dans les échanges de biens (vente à tempérament), pas dans les situations de dette-créance (crédit en général). L’argent ne peut créer à lui seul de l’argent, sans l’action du capital physique et du travail. En outre, la relation entre ces facteurs doit être solidaire, et leur rémunération équitablement partagée.
Ainsi, la philosophie des banques islamiques doit être basée essentiellement sur ces deux principes :
1. Les achats et ventes à tempérament en guise d’alternative au crédit à court et moyen terme;
2. La participation aux pertes et aux profits comme mode de financement à long terme : “ nul bénéfice sans sacrifice ”. C’est une formule très proche du Venture Capital ou Capital-risque.
Le rôle des banques islamique est donc de procéder à la collecte de dépôts sous forme de contrats de Moudaraba et de les replacer auprès de ses clients en usant de modes de financement à tempérament ou participatifs, sans oublier les autres services bancaires traditionnels.
Les ressources des banques islamiques sont constituées d’une part des ressources internes telles que le capital, les réserves, les profits, d’autre part des ressources externes telles que les dépôts à vue, comptes bloqués à rémunération participative ou compte d’épargne et enfin les revenus des projets et placements et les commissions de gestion.
Les banques Islamiques utilisent leurs ressources principalement dans les financements accordés aux tiers et les investissements et placements directs sur le marché immobiliers et boursier. Ces ressources sont également utilisées dans les prêts sans intérêt (Qard Hassan) et dans la Zakat sur les fonds propres ou la Zakat sur les dépôts sur ordre du client.
Les financements accordés aux tiers peuvent être accordées pour financer la consommation ou financer la production.
Ainsi, la philosophie des banques islamiques doit être basée essentiellement sur ces deux principes :
1. Les achats et ventes à tempérament en guise d’alternative au crédit à court et moyen terme;
2. La participation aux pertes et aux profits comme mode de financement à long terme : “ nul bénéfice sans sacrifice ”. C’est une formule très proche du Venture Capital ou Capital-risque.
Le rôle des banques islamique est donc de procéder à la collecte de dépôts sous forme de contrats de Moudaraba et de les replacer auprès de ses clients en usant de modes de financement à tempérament ou participatifs, sans oublier les autres services bancaires traditionnels.
Les ressources des banques islamiques sont constituées d’une part des ressources internes telles que le capital, les réserves, les profits, d’autre part des ressources externes telles que les dépôts à vue, comptes bloqués à rémunération participative ou compte d’épargne et enfin les revenus des projets et placements et les commissions de gestion.
Les banques Islamiques utilisent leurs ressources principalement dans les financements accordés aux tiers et les investissements et placements directs sur le marché immobiliers et boursier. Ces ressources sont également utilisées dans les prêts sans intérêt (Qard Hassan) et dans la Zakat sur les fonds propres ou la Zakat sur les dépôts sur ordre du client.
Les financements accordés aux tiers peuvent être accordées pour financer la consommation ou financer la production.
Ainsi, trois types de financement sont à citer dans ce cadre du financement de la consommation:
1. financement des dépenses d’équipement domestique par la vente à tempérament (Mourabaha).
2. financement du logement par la vente à tempérament, voire par le leasing immobilier, s’il peut s’étendre aux particuliers.
3. financement des dépenses de consommation courante par le prêt sans intérêt ou facilité de caisse gratuite (Qard Hassan).
De plus, quatre types de financement peuvent être prévus dans le cadre du financement de la production:
1. Le financement des immobilisations essentiellement par la participation au capital sous forme d’association (Mousharaka).
2. Le financement de l’équipement par le leasing (mobilier), et qui est une forme de financement légale sous certaines conditions
3. Le financement du fonds de roulement et/ou de l’équipement par la vente à tempérament, et particulièrement la vente d’équipements selon la commande de l’acheteur donneur d’ordre ou encore par le pré-financement (Salam).
4. Le financement du fonds de roulement et/ou de l’équipement par le contrat de fiducie (Moudaraba). C’est un contrat par lequel un financier met des fonds à risque à la disposition d’un commandité, qui les gère dans le cadre d’opérations plus ou moins déterminés, les bénéfices de l’opération étant partagés entre les deux selon un prorata pré-convenu.
Le principe inhérent à ces trois de contrat, c’est le partage du risque et du profit entre la banque et le client. Par rapport à une banque islamique, l’activité d’une banque conventionnelle repose principalement sur les prêts, les emprunts, les dépôts, les ouvertures de crédits, etc. Elle compte sur les fonds des dépositaires, sur les intérêts perçus sur les prêts et sur les commissions perçues en contrepartie des services offerts. Les intérêts que perçoivent ces banques sont ceux-là mêmes qui sont déclarés illicites par les banquiers islamiques. Contrairement à la banque conventionnelle, la banque islamique n’opère pas selon le système de crédit. Elle ne prête pas et n’emprunte pas; elle ne sert pas d’intérêt et n’en reçoit pas, mais elle finance des projets en tant qu’associée, en assumant les risques et les pertes et en partageant les gains réalisés. Elle est donc liée officiellement à ses clients, investisseurs ou épargnants par des liens d’association et de commerce, sans être débitrice ou créancière. En fait, tout se résume à un changement du statut du déposant. Celui-ci de client devient actionnaire et au lieu d’une relation prêteur-emprunteur, on propose une relation où le partage des profits et des risques entre le prêteur (ex-banque) et le chef d’entreprise (ex-emprunteur-client) devient la norme.