Le Forex Islamique
Le Forex ou FX (Foreign Exchange en anglais) est le marché des changes où s'achètent et se vendent les devises monétaires, en temps réel. Ce marché, qui permet d'échanger une devise contre une autre, est réputé être le plus liquide de tous, avec des volumes d'échanges journaliers qui peuvent être jusqu’à 100 fois plus importants que la bourse de New York.
Le Forex peut être utilisé pour se couvrir contre des mouvements des de changes non favorables dans le futur. Il permet de couvrir également des transactions de paiement et de transferts de fonds entre différents pays de différentes devises. Les cotations sont faites en temps réel et fluctuent en fonction de données économiques, de l'état des autres marchés, de la santé économique d'un pays, voir de données politiques...etc.
Licéité des trasactions Forex
Les savants musulmans sont globalement unanimes sur la licéité des échanges de monnaies de différents pays sur une base ponctuelle à un taux différent de l'unité. En effet, les devises sont des entités distinctes avec des valeurs différentes et un pouvoir d'achat différent. Il y a eu, en revanche, dans le passé, des avis diamétralement opposées, sur la licéité du change des devises sur une base prospective, où les droits et obligations des deux parties se rapportent à une date ultérieure. La divergence de vues est principalement liée aux doutes autour de la présence dans ces transactions d’éléments prohibés dans la Sharia tels que Riba (l'usure); Gharar (l’incertitude excessive), et Qimar (jeu de hasard et spéculation).
En ce qui concerne la comparaison avec Riba, certains juristes comparer les monnaies papier à de l'or et de l’argent; qui furent le principal moyen d'échange dans les premiers jours de l'Islam. Ils se réfèrent au hadith du Prophète Mohamed (saws) «Ne vendez de l’or contre de l’or que si l’échange se fait quantité égale contre quantité égale, et ne différez pas entre les quantités, et ne vendez pas de l’or qui n’est pas présent contre de l’or présent ». Toutefois, dans le cas d'un échange de monnaies de différents pays, la valeur intrinsèque de la monnaie ne peut être directement identifiée ou évaluée, à l’inverse de l'or ou l'argent qui peuvent être pesé. Par conséquent, les injonctions d'interdiction du Riba, ne peuvent pas être applicables aux monnaies.
D’autre part, le soupçon Gharar et la spéculation vient du fait que les contrats de change des monnaies à terme impliquent la vente d'un objet non existant ou d'un objet qui n'est pas en possession du vendeur. Certains Oulémas ont émis l'opinion que, de nos jours, les contrats à terme sont généralement permis, puisque la probabilité de défaut de livraison est infime dans les marchés les marchés à terme organisés d'aujourd'hui. En effet, la nature des contrats futurs normalisés et la transparence des procédures d'exploitation sur les marchés à terme organisés sont censés réduire cette probabilité de défaillance. Néanmoins, l'affirmation continue d'être rejetée par la majorité des savants, à cause du fait que ces contrats n’impliquent presque jamais la livraison par les deux parties. De plus, la volatilité des taux de change les rend imprévisibles au moins pour la majorité des acteurs au marché. Et toute tentative de spéculer dans l'espoir théoriquement infinie de gains serait un jeu de hasard pour ces participants.
Le Forex dans les banques Islamiques
Les banques Islamique échangent des devises au comptant (spot) dans diverses transactions tels que les virements bancaires, le paiement de marchandises importées d'un autre pays, le paiement de services facturés dans une monnaie étrangère, la une vente ou l’achat d'un devises en espèces ou en chèque de voyage, ou lorsqu’un client dépose un chèque libellé dans une monnaie étrangère et exige le paiement en monnaie locale. En plus des transactions spot, quelques banques Islamiques entreprennent des transactions FX sur la base de contrats à terme, futures, options ou d’arbitrage de devises, bien que certaines de ce genre transactions soient sujettes à controverse par rapport à sa validité.
Il n'y a normalement pas les coûts initiaux impliqués dans les opérations de change, toutefois, les banques islamiques en tirent un avantage financier en intégrant une marge dans la transaction ou le prix convenu au contrat. Cela signifie que le taux de la banque peut être différent du taux de marché prévalant à ce moment-là, où la banque réalise un bénéfice sur une transaction.
Le Forex peut être utilisé pour se couvrir contre des mouvements des de changes non favorables dans le futur. Il permet de couvrir également des transactions de paiement et de transferts de fonds entre différents pays de différentes devises. Les cotations sont faites en temps réel et fluctuent en fonction de données économiques, de l'état des autres marchés, de la santé économique d'un pays, voir de données politiques...etc.
Licéité des trasactions Forex
Les savants musulmans sont globalement unanimes sur la licéité des échanges de monnaies de différents pays sur une base ponctuelle à un taux différent de l'unité. En effet, les devises sont des entités distinctes avec des valeurs différentes et un pouvoir d'achat différent. Il y a eu, en revanche, dans le passé, des avis diamétralement opposées, sur la licéité du change des devises sur une base prospective, où les droits et obligations des deux parties se rapportent à une date ultérieure. La divergence de vues est principalement liée aux doutes autour de la présence dans ces transactions d’éléments prohibés dans la Sharia tels que Riba (l'usure); Gharar (l’incertitude excessive), et Qimar (jeu de hasard et spéculation).
En ce qui concerne la comparaison avec Riba, certains juristes comparer les monnaies papier à de l'or et de l’argent; qui furent le principal moyen d'échange dans les premiers jours de l'Islam. Ils se réfèrent au hadith du Prophète Mohamed (saws) «Ne vendez de l’or contre de l’or que si l’échange se fait quantité égale contre quantité égale, et ne différez pas entre les quantités, et ne vendez pas de l’or qui n’est pas présent contre de l’or présent ». Toutefois, dans le cas d'un échange de monnaies de différents pays, la valeur intrinsèque de la monnaie ne peut être directement identifiée ou évaluée, à l’inverse de l'or ou l'argent qui peuvent être pesé. Par conséquent, les injonctions d'interdiction du Riba, ne peuvent pas être applicables aux monnaies.
D’autre part, le soupçon Gharar et la spéculation vient du fait que les contrats de change des monnaies à terme impliquent la vente d'un objet non existant ou d'un objet qui n'est pas en possession du vendeur. Certains Oulémas ont émis l'opinion que, de nos jours, les contrats à terme sont généralement permis, puisque la probabilité de défaut de livraison est infime dans les marchés les marchés à terme organisés d'aujourd'hui. En effet, la nature des contrats futurs normalisés et la transparence des procédures d'exploitation sur les marchés à terme organisés sont censés réduire cette probabilité de défaillance. Néanmoins, l'affirmation continue d'être rejetée par la majorité des savants, à cause du fait que ces contrats n’impliquent presque jamais la livraison par les deux parties. De plus, la volatilité des taux de change les rend imprévisibles au moins pour la majorité des acteurs au marché. Et toute tentative de spéculer dans l'espoir théoriquement infinie de gains serait un jeu de hasard pour ces participants.
Le Forex dans les banques Islamiques
Les banques Islamique échangent des devises au comptant (spot) dans diverses transactions tels que les virements bancaires, le paiement de marchandises importées d'un autre pays, le paiement de services facturés dans une monnaie étrangère, la une vente ou l’achat d'un devises en espèces ou en chèque de voyage, ou lorsqu’un client dépose un chèque libellé dans une monnaie étrangère et exige le paiement en monnaie locale. En plus des transactions spot, quelques banques Islamiques entreprennent des transactions FX sur la base de contrats à terme, futures, options ou d’arbitrage de devises, bien que certaines de ce genre transactions soient sujettes à controverse par rapport à sa validité.
Il n'y a normalement pas les coûts initiaux impliqués dans les opérations de change, toutefois, les banques islamiques en tirent un avantage financier en intégrant une marge dans la transaction ou le prix convenu au contrat. Cela signifie que le taux de la banque peut être différent du taux de marché prévalant à ce moment-là, où la banque réalise un bénéfice sur une transaction.