Sukuk
Les Sukuk (pluriel de Sakk) sont les équivalents islamiques du financement obligataire pour les entreprises et les émetteurs souverains qui souhaitent se conformer aux principes de la Sharia. Il s'agit de produits financiers adossés à un actif tangible et à échéance fixe, le sakk confère un droit de propriété sur les actifs de l’émetteur, et son porteur reçoit une partie du profit attaché au rendement de l’actif sous jacent. Ainsi, L'intérêt est remplacé par un profit prévu à l'avance à risque quasi-nul. Cette forme d'obligation est et similaire aux asset-backed securities, à la différence que les sukuk ne versent pas d’intérêts mais des revenus corrélés aux actifs sous-jacents.
Les Sukuk sont un moyen de financement mais surtout un moyen de mobilisation de l’Epargne. Ils permettent de rémunérer un placement en évitant l’usage de l’intérêt (Riba). Ainsi, l’investisseur possède une part de propriété dans un actif sous-jacent. En échange, celle-ci lui assure un revenu. Pour cela, la société émettrice doit repérer les actifs destinés à la vente afin de les proposer aux investisseurs Sukuk. Cette opération se réalise avec l’intervention d’une société ad Hoc, appelée SPV (Special purpose vehicle). Les investisseurs percevront alors l’usufruit de ces actifs en fonction du prorata de leur investissement.
Dans le cas des financements immobiliers où les Sukuk sont particulièrement utilisés, La SPV procède à l’acquisition du bien et le donne en crédit-bail à la banque ou l’entreprise émettrice. Les loyers de crédit-bail constitueront les revenus sur lesquels s’appuiera la rémunération des porteurs de Sukuk. Et l’opération se clôture soit progressivement par versement fractionné du capital versé, soit en fin de contrat, avec le rachat du bien par l’émetteur.
Les risques de cette opération sont partagés : Les investisseurs supportent les risques de crédit de l’émetteur et les risques liés aux actifs sont supportés par la SPV. En cas de défaillance du débiteur, les investisseurs sont protégés par leur titre de propriété, mais ils peuvent aussi bénéficier d’une option de vente au groupe qui a monté l’opération qui est parallèle avec l’option d’achat que détient l’entreprise au titre de son crédit Bail.
Grâce au principe des Sukuk, la technique de titrisation dans l’esprit de la finance islamique est beaucoup mieux maitrisée puisqu’elle ne peut porter que sur des titres adossés à des biens tangibles. Selon l’AAOIFI, au moins 14 modalités de structuration des Sukuk sont possibles. Dans la pratique, les plus usitées sont:
– Sukuk al Ijara : asset-backed sans garantie de remboursement explicite : la créance et l’actif sont indissociables.
– Sukuk al Musharaka : asset -based avec garantie explicite par l’émetteur.
– Sukuk al Wakala/Mudaraba
– Sukuk al Istisnaa
On distingue également deux types d’émission de sukuks :
- Souverain : Emis par un Etat.
- Corporate : Emis par une société, banque.
Enfin, les Sukuk ont la particularité de ne pas être cotés et notés en fonction du marché cible.
Les Sukuk sont un moyen de financement mais surtout un moyen de mobilisation de l’Epargne. Ils permettent de rémunérer un placement en évitant l’usage de l’intérêt (Riba). Ainsi, l’investisseur possède une part de propriété dans un actif sous-jacent. En échange, celle-ci lui assure un revenu. Pour cela, la société émettrice doit repérer les actifs destinés à la vente afin de les proposer aux investisseurs Sukuk. Cette opération se réalise avec l’intervention d’une société ad Hoc, appelée SPV (Special purpose vehicle). Les investisseurs percevront alors l’usufruit de ces actifs en fonction du prorata de leur investissement.
Dans le cas des financements immobiliers où les Sukuk sont particulièrement utilisés, La SPV procède à l’acquisition du bien et le donne en crédit-bail à la banque ou l’entreprise émettrice. Les loyers de crédit-bail constitueront les revenus sur lesquels s’appuiera la rémunération des porteurs de Sukuk. Et l’opération se clôture soit progressivement par versement fractionné du capital versé, soit en fin de contrat, avec le rachat du bien par l’émetteur.
Les risques de cette opération sont partagés : Les investisseurs supportent les risques de crédit de l’émetteur et les risques liés aux actifs sont supportés par la SPV. En cas de défaillance du débiteur, les investisseurs sont protégés par leur titre de propriété, mais ils peuvent aussi bénéficier d’une option de vente au groupe qui a monté l’opération qui est parallèle avec l’option d’achat que détient l’entreprise au titre de son crédit Bail.
Grâce au principe des Sukuk, la technique de titrisation dans l’esprit de la finance islamique est beaucoup mieux maitrisée puisqu’elle ne peut porter que sur des titres adossés à des biens tangibles. Selon l’AAOIFI, au moins 14 modalités de structuration des Sukuk sont possibles. Dans la pratique, les plus usitées sont:
– Sukuk al Ijara : asset-backed sans garantie de remboursement explicite : la créance et l’actif sont indissociables.
– Sukuk al Musharaka : asset -based avec garantie explicite par l’émetteur.
– Sukuk al Wakala/Mudaraba
– Sukuk al Istisnaa
On distingue également deux types d’émission de sukuks :
- Souverain : Emis par un Etat.
- Corporate : Emis par une société, banque.
Enfin, les Sukuk ont la particularité de ne pas être cotés et notés en fonction du marché cible.