Aujourd’hui leader mondial de la finance islamique, la Malaisie doit toutefois faire face à de nouveaux défis et à la montée en puissance de pays concurrents. Les prochaines années devraient voir croître encore le marché de la finance islamique en Malaisie et son importance mondiale. La libéralisation progressive du marché, l’arrivée de nouveaux acteurs et la politique incitative du gouvernement devraient permettre à la Malaisie de conserver sa place sur ce marché en croissance. La Malaisie travaille également à renforcer les liens entre la finance islamique et la finance traditionnelle, en particulier sur le marché boursier, où une part significative des actions sont certifiées conformes à la shariah.
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C'était en 2008 que j'entendais parler pour la première fois de finance islamique. A l'époque, je passais mon baccalauréat, et je voulais intégrer une de ces grandes écoles qui, comme chacun sait, coûtent cher. Étant issu d'un milieu modeste, la seule solution qui m'était offerte était le crédit bancaire. Cependant, averti de la guerre que lance Dieu et Son Prophète aux usuriers, j'ai préféré rechercher une alternative. C'est ainsi que je tombais sur la finance islamique. Enfin un prêt sans intérêts et halal ! J’étais, comme beaucoup, très heureux et impatient d’en voir l’apparition et pensais que c’était là une bonne chose pour les musulmans, comme pour ceux qui ne le sont pas, vu les dommages incroyables que provoque l'usure pourtant prohibée par toutes les religions. Or les juifs et les chrétiens y ont renoncé ; et les Grecs, bien qu’ayant vu naître Aristote et sa critique de la chrématistique, n’ont pas fait mieux. Ils doivent sûrement s’en mordre les doigts. Mais très rapidement, des doutes naquirent dans mon esprit ; et, petit à petit, je me suis rendu compte du caractère non-islamique de toute finance. Or on ne transmet point à autrui un sentiment, mais bien plutôt des concepts intégrés dans un raisonnement clair. Aussi, ce n'est que cinq ans plus tard que je formalisai mes doutes dans le court essai que voici, me permettant ainsi d'affirmer que la finance islamique n'est pas islamique et qu'elle ne pourra jamais y prétendre Souaréba DIABY GASSAMA
Cette recherche sur l’efficience de la gouvernance bancaire islamique s’efforce de répondre à un questionnement plus général sur la gouvernance partenariale d’une entreprise par des modèles socio-économiques radicalement différents. La première partie de la restitution des travaux de recherche recense les théories de la gouvernance anglo-saxonne et de la gouvernance islamique applicables aux banques à guichets islamiques. La deuxième partie présente le protocole de la recherche, qui est basé sur la triangulation d’études de cas et d’entretiens semi-directifs avec des gestionnaires bancaires et des conseillers islamiques. La troisième partie analyse la portée et les limites des observations issues de l’analyse des matériaux primaires et secondaires recueillis. C. ZIED & J.J. PLUCHART février 2006 Université de Picardie – CRIISEA
Dr Abderrazak BELABES EHESSien et chercheur à l’Institut d’économie islamique P.O. Box 80214, Jeddah 21589 King Abdulaziz University – Saudi Arabia
L’avenir du développement du système financier islamique à travers un accroissement conséquent des actifs islamiques sous gestion est tributaire de deux grands piliers : d’une part la pérennisation de la solidité financière des banques islamiques et d’autre part leur capacité d’attraction commerciale au-delà de leurs marchés domestiques. Khalid Labniouri
Al-Khawarizmi Group Décembre 2012
Depuis le milieu des années 90, les indices et les fonds d'investissement islamiques ont fait l'objet de plusieurs études académiques. Cependant, les résultats divergent quant à leur surperformance ou leur sous-performance. L'objectif de notre thèse est d'étudier les enjeux et la performance de cette catégorie d'indices et de fonds. En ce qui concerne les indices, notre étude porte sur un échantillon de 57 couples d'indices islamiques et de leurs benchmarks conventionnels. Nous étudions d'abord les similitudes et les différences entre les deux catégories d'indices. Puis, nous réalisons une revue de littérature classique accompagnée d'une méta-analyse. Ensuite, nous analysons l'efficience et le potentiel de diversification de ces indices. Après, nous comparons les indices en termes de rentabilité, de risque et de performance. Nous utilisons également plusieurs mesures de performance afin de classer les indices islamiques. Enfin, nous étudions la persistance de la performance en ayant recours au modèle à quatre facteurs. Nos résultats montrent que malgré leur manque de diversification, les indices boursiers islamiques ont, en moyenne, le même degré d'inefficience et le même niveau de performance que leurs homologues conventionnels. Quant aux fonds d'investissement islamiques, nous étudions un échantillon de 111 fonds equity sur la période allant d'avril 2005 à mars 2011. Nous utilisons plusieurs mesures de performance et des tests non paramétriques de la persistance entre trois sous-périodes équivalentes. Nous trouvons une hétérogénéité en matière de performance de ces fonds et une absence de persistance pendant et après la dernière crise financière.
Abdelbari El Khamlichi Ecole de Management de Strasbourg
« L’économie islamique », notion profondément moderne née dans les années 1940, s’est, au cours des ans, profondément modifiée. Elle a d’abord fonctionné dans une perspective identitaire : adossée à une vision de l’islam comme système globalisant, elle se voulait troisième voie, alternative aux autres paradigmes économiques dominants, le capitalisme libéral et le communisme. Pourtant, la réflexion sur l’économie islamique traça moins une troisième voie qu’elle n’oscilla entre les deux paradigmes qu’elle entendait au départ dépasser avant de rallier progressivement les réseaux et les credos de la globalisation libérale. Khaled SOR http://religion.info/pdf/2012_04_Sor.pdf
Afin de favoriser le développement de la finance islamique en France, le ministère des finances a publié le 18 décembre 2008 une série de fiches précisant le régime fiscal des deux principaux instruments contractuels islamiques que sont la murabaha et les sukuk. Ces fiches ont par la suite été reprises par l'administration fiscale dans une instruction du 25 février 20091. Hamza Nciri
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DocumentsEtudes et recherches relatives à la finance Islamique |