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Actualités

Au confluent de deux diversifications

11/24/2011

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La stratégie luxembourgeoise veut à la fois promouvoir un savoir-faire applicable à la finance islamique et élargir l’offre pour des investisseurs en quête de gestion de fonds et de services.

Quand, en 2008, le ministère des Finances a mis en place un groupe de travail sur la finance islamique, une véritable stratégie commune s’est tissée. « L’idée était de donner une visibilité nouvelle à un marché en pleine croissance, qui repose sur des principes éthiques et entre dans la famille des investis­sements socialement responsables », note Anouk Agnes, chargée, au ministère des Finances, du développement de la Place financière et des institutions financières internationales, et active au sein de Luxembourg for Finance (LFF). Alors un mouvement collégial s’est mis en branle.

À côté de la microfinance et du socialement responsable, la finance islamique figurait en toutes lettres dans la déclaration gouvernementale 2009-2014, au chapitre des priorités affichées pour soutenir la Place… Dans le rapport de septembre 2009 de sa « Madoff Task Force », l’Alfi (Association luxembourgeoise des fonds d’investissement) mettait en avant l’alternative « charia compliant » comme vecteur prioritaire de dévelop­pement. « Nous avons ici le know-how, les outils, le cadre réglementaire, les autorités de contrôle, résume Anouk Agnes. La success story était sous-jacente. Il faut valider. »

Le Luxembourg, cinquième centre mondial pour les fonds islamiques, derrière la Malaisie, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite (tous d’importants centres régionaux) et les Îles Caïmans (qui attirent bon nombre d’amateurs d’offshore en provenance du continent américain), a encore de belles cartes à jouer. « La Grande-Bretagne et la France ont d’importantes communautés musulmanes locales à desservir, poursuit Mme Agnes. Par opposition, le Luxembourg, centre financier international, s’est positionné pour répondre aux besoins islamiques dans un contexte européen et mondial. »
L’objectif est clair : varier l’offre et répondre à la demande énorme d’une clientèle fortunée, moyen-orientale et asiatique notamment. Chacun repère volontiers ces clients cherchant à investir dans divers domaines, via des portefeuilles aux mains de gestionnaires avisés. « Même la Suisse nous les envoie », sourit l’un d’entre eux.

« Les fonds promus par la finance islamique peuvent aussi intéresser des investisseurs en dehors du monde musulman, appuie Jean-Luc Fisch, partner chez Allen & Overy. Le socialement responsable est très recherché, dans l’air du temps. » Certains ajoutent que des fonds « classiques » peuvent s’avérer charia compliant. Car il est d’abord question de superviser l’utilisation et la destination des investissements. « Un des soucis, c’est qu’il n’y a pas encore de standardisation dans les produits. On peut ainsi trouver plusieurs degrés de conformité aux différents charia boards. Certains sont plus conservateurs, d’autres plus libéraux », ajoute Me Fisch.

En tout cas, le contexte est favorable. « Le gouvernement avec ses missions économiques ciblées, LFF, l’Alfi, la Banque centrale, l’ABBL, la CSSF, tout le monde agit dans le même sens », observe Frank Mausen, avocat spécialisé chez Allen & Overy. « Il y a eu des gestes forts. La BCL est devenue la première banque centrale européenne membre de l’Islamic Finance Services Board. Et, en mai dernier, le sommet IFSB tenu à Luxembourg était une première dans un pays non musulman. Ce n’est pas passé inaperçu. »

De quoi ouvrir un chantier prioritaire. « Parmi d’autres, insiste Jean-Luc Fisch. Mais il faut être bien positionné sur ce marché, qui peut avoir des débouchés multiples, dans des pays musulmans et pour des capitaux issus de ces pays, pour les 80 mil­lions de musulmans d’Europe, pour une série d’investisseurs de tous horizons aussi. »

Aller vers de nouveaux capitaux Pour ces juristes, « ce marché est une niche. D’autres pays sont dessus et le Grand-Duché s’est d’ailleurs inspiré de la réglementation française, qui a repris de l’avance. Mais s’il y a le double de sukuks cotées à Londres, il ne s’agit pas de concurrencer la City mais de continuer le positionnement de Luxembourg. » Et d’utiliser le marketing luxembourgeois pour aller là où il y a des capitaux, « notamment sur des marchés émergents, au Moyen-Orient, en Asie ou dans certaines républiques russes. On peut donc participer à la diversification du marché financier luxembourgeois et diversifier, aussi, l’origine des fonds que l’on a besoin de lever. »

Depuis 2009, avec les besoins de renouveau induits par la crise, beaucoup de dossiers se montent. Certains sont dans le pipeline. Des cabinets spécialisés discutent avec des banques de la Place pour mettre sur le marché des vecteurs de titrisation. L’État luxembourgeois lui-même n’exclut pas de prendre l’initiative. Une étude de faisabilité est en cours, pour une sukuk aux accents officiels. Il reste bien des balises à vérifier et franchir, mais on devrait y voir plus clair dans les premiers mois de 2012. L’enjeu ? Rien de moins que la première obligation islamique au monde à bénéficier d’un « triple A ». La prudence est de mise mais le jeu en vaut la chandelle…

Faut-il être tenté d’arrondir encore les angles pour aider au passage des montages conformes aux préceptes du Coran ? Dès 2010, deux circulaires administratives (contributions directes et enregistrement) précisaient le cadre d’appréciation des principales opérations de finance islamique, tout simplement en consacrant le principe de la neutralité fiscale. « C’était un message positif et rassurant, souligne Anouk Agnes. La clarification s’imposait, pour dire que l’on traite de manière équivalente une sukuk et une obligation classique par exemple. »

Les investisseurs le comprennent de mieux en mieux. « Outre les cotées, il y a aussi des sukuks privées. Tout le marché de la Place n’est pas nécessairement visible, avance Jean-Luc Fisch. Le volet immobilier est intéressant aussi, avec des contrats de type murabaha par exemple, une véritable structuration fiscale. On est évidemment dans un domaine où l’on ne peut se satisfaire du statu quo. Mais on ne doit pas légiférer spécifiquement. Ce qui existe permet d’agir dans la marge tout en restant dans un environnement sécurisé, de plus en plus exigeant au niveau des normes internationales. »
L’industrie des fonds, avec un Luxembourg domicile de prédilection, a tout à gagner et le sait. Les banques, les assurances, les services, tous les métiers de la Place pourraient aussi être à la confluence de nouvelles opportunités.

Principes - L’anti-spéculation

L’intérêt de la finance islamique est, entre autres, de prohiber les intérêts… Le droit musulman bannit aussi la spé­culation ou les investissements dans les secteurs jugés impurs (armes, jeux, pornographie…). La base n’est donc pas de fabriquer de l’argent mais de soutenir la production et le commerce.

Le réel démarrage date des années 1970, avec la création, notamment en Malaisie, de fonds d’entraide pour financer les pèle­rinages vers La Mecque. Les banques islamiques suivront, au Caire puis dans les pays du Golfe, créant de puissants bastions à Dubaï, au Koweït ou à Bahreïn. Comme la perception de l’intérêt est strictement prohibée, les banques génèrent leurs revenus par des systèmes de commissions ou en revendant très vite après l’achat des produits majorés, que les investisseurs paient par tranches à terme. Avec, dit-on, des marges comparables à celles de la finance conventionnelle… Les pétrodollars ont rapidement dopé le système financier islamique, les nouvelles fortunes cherchant à investir en accord avec leur foi.

Les produits charia compliant se sont développés partout, comme les sukuks, des obligations adossées à des actifs. Dans ces montages financiers, le souscripteur n’est pas censé disposer d’un droit de propriété sur le bien adossé. Pas de miracle donc : à l’instar des actions, les sukuks ne mettent pas à l’abri des entreprises en débâcle… La finance islamique joue sur le partage des risques, entre investisseurs et entrepreneurs. Dans une moucharaka, pertes et profits se divisent entre parties. Mais avec une mudarabah, l’entrepreneur, en cas d’échec, est couvert par le capital apporté par les bailleurs de fonds…

source: paperjam.lu
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