Le Maroc s'apprête à émettre son premier sukuk souverain, d'un montant de 1 milliard de dirhams. Une opération envisagée "dans les prochaines semaines", à en croire l'agence Reuters. L'opération intervient après la finalisation du cadre réglementaire régissant les émissions de sukuk, a annoncé jeudi le ministre des Finances Mohamed Boussaid.
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L'amendement de la loi sur la titrisation a été publié au Bulletin officiel. L’émission directe de Sukuk par l’Etat, comme cela se fait pour les bons du Trésor, n'a pas été retenue. La loi 69.17, qui modifie la loi 33.06 relative à la titrisation, vient d’être publiée au Bulletin Officiel de ce 23 avril. Grâce aux amendements apportés, le cadre juridique des Sukuk est enfin finalise. Le 1er Forum International de la Finance Participative s'est tenu à Casablanca les 19 et 20 octobre 2015. L'évènement a focalisé l'attention d'une audience de plus de 400 experts, professionnels, consultants et décideurs publics Marocains et internationaux. Cette manifestation a marqué la vraie amorce du Maroc dans le monde de la Finance participative, et ce à quelques mois du démarrage de cette nouvelle industrie financière prévue en 2016. Selon la convention signée entre The Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions (AAOIFI) et l’Association Marocaine d’Economie Islamique (ASMECI), cette dernière a été accréditée en tant que centre d’inscription et d’examen au Maroc pour les deux certificats : Certified Islamic Professional Accountant (CIPA) & Certified Shari’a Adviser and Auditor (CSAA). La banque participative créée par BMCE Bank et Al Baraka débute ses opérations au Maroc en 2016. Al Baraka Bank, la banque participative conjointement créée par le groupe marocain BMCE Bank et le Barhaini Al Baraka Banking Group, devrait débuter ses opérations au Maroc durant le premier trimestre de l’année 2016, a-t-on appris d’une information publiée par le site d’information Zawya.com. Le conseil de gouvernement a adopté hier jeudi un projet de loi très attendu ouvrant la voie à la mise en place de produits d’assurances "halal" au Maroc. Cette annonce intervient alors que le royaume a adopté depuis quelques années une stratégie qualifiée de "prudente" par les experts vis-à-vis des produits de la finance islamique. Cette prise de position se reflète d’ailleurs dans la sémantique utilisée par les pouvoirs publics marocains pour qualifier ces instruments, regroupés sous le terme "finance participative". Emirates Islamic Bank prévoit de s’implanter au Maroc et en Egypte au cours des deux prochaines années pour saisir les énormes opportunités qui se présentent sur ces deux marchés dans le segment de la finance halal, rapporte le journal émirati Al-Itihad, citant un dirigeant du groupe bancaire. «Nous comptons nous positionner dans les marchés marocain et égyptien en acquérant des banques existantes ou en demandant de nouvelles licences», a déclaré le président exécutif de la banque Jamal Ben Ghalida. Au Maroc, la finance islamique n’a pas forcément bonne presse. Tour d’horizon des principales critiques qui lui sont accolées. Contrairement aux idées reçues, les produits financiers islamiques censés être conformes à la charia sont loin de faire l’unanimité auprès des consommateurs marocains. C’est en tout cas l’une des principales conclusions d’une étude exploratoire réalisée par l’ENCG de Settat et relayée par Les Ecos, dans son édition de ce jeudi 30 avril, qui insiste sur la nécessité de sensibiliser l’opinion publique à ce type de finance, afin d’éviter d’éventuels amalgames. La BMCI a quasiment finalisé son projet de création d’une banque participative. «Nous avons quasiment finalisé le projet, en attente de quelques ajustements qui seront liés aux circulaires que devra publier Bank Al-Maghrib», assure aux ÉCO, Rachid Marrakchi, directeur général de la BMCI. L’offre de la banque concernera à la fois les particuliers, les professionnels et les entreprises. Elle sera axée sur des produits de placement, des produits de financement et des services de banque au quotidien (Cartes, chéquiers, banque à distance). |