L’ Arabie Saoudite occupe, avec des actifs ‘islamiques’ estimés à 207 milliards de dollars, la première place mondiale dans l’industrie bancaire islamique, dont le total des actifs devrait atteindre $1.800 milliards en 2013. La Malaisie est classée deuxième avec un actif total de 106 milliards de dollars. À l’échelle mondiale, l’industrie bancaire islamique continue d’enregistrer une forte croissance, avec les 20 plus grandes banques islamiques enregistrant une croissance de 16 pour cent au cours des trois dernières années. Les Emirats Arabes Unis avec un montant estimé à $75 milliards de dollars d’actifs islamiques en 2011 arrive au troisième rang dans le monde, selon un nouveau rapport publié par Ernst & Young.
Selon le Rapport Ernst & Young sur la compétitivité des banques islamiques, les actifs bancaires islamiques détenus par les banques commerciales devraient dépasser 1.800 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 1.300 milliards de dollars en comparaison avec 2011. La Banque mondiale avait prévu une croissance de 15 pour cent par an au cours des trois prochaines années, stimulées par une forte demande, la réglementation en vigueur et la qualité des services. Les 20 plus grandes banques islamiques détiennent plus de 57 pour cent des actifs bancaires islamiques mondiales, et sont concentrés dans les sept principaux marchés de la finance islamique : l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats, le Bahreïn, le Qatar, la Malaisie et la Turquie, déclare Ashar Nazim, partenaire, Centre mondial d’excellence des banques islamiques chez E & Y. De nouveaux marchés comme l’Indonésie, l’Egypte, l’Irak et la Libye sont maintenant activement à la recherche d’opportunités dans le cadre des finances islamiques. L’Egypte prévoit une émission Sukuk et le développement d’un cadre réglementaire pour les banques islamiques. L’Irak envisage une législation bancaire islamique alors que la Libye se prépare à mettre en œuvre son cadre bancaire islamique. Le rapport note néanmoins que la rentabilité de la banque islamique reste à la traîne en comparaison avec les banques conventionnelles sur les mêmes marchés. Gordon Bennie, partenaire, Mena Financial Services Leader chez Ernst & Young, rappelle l’importance des populations musulmanes dans les pays en émergence, représentant des perspectives de croissance importantes pour les banques islamiques. Les économies à croissance rapide constituent désormais près de la moitié du PIB mondial et restent les principaux contributeurs à la croissance globale. ‘’Les perspectives de la finance islamique dans ces marchés sont prometteuses.’’ Les banques islamiques font face à un certain nombre de défis, notamment au niveau de l’échelle des opérations, une culture du risque très basique, la segmentation du marché incomplète, l’engagement limité avec les clients, et l’absence de propositions de valeur à orientation technologique, indique le rapport. Malgré les initiatives visant à remédier à ces problèmes, il reste encore beaucoup à faire. «Les discussions avec la direction et les conseils des grandes banques islamiques suggèrent une transformation majeure de la réglementation, du risque et de la banque de détail. Cette transformation est orientée vers la planification efficace du capital, la modélisation du risque, et le renforcement des organisations centrées sur la clientèle,» déclare Ashar. La mise en œuvre de ces programmes de transformation au cours des deux à trois prochaines années vise à combler l’écart de performance qui existe actuellement avec le secteur bancaire dans son ensemble. “Si la transformation est réussie, les bénéfices des banques islamiques augmentera de 25 pour cent d’ici 2015,’’ déclare le rapport. – Khaleej Times Retour Home Taux de change Météo Abu Dhabi 24° Paris -6° Seoul -2° Fuseaux horaires
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