La BID et la BAD signent un accord d’un milliard de dollars pour des projets communs

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) se sont engagées à participer chacune pour un montant de 500 millions de dollars américains sur une période de trois ans au financement de projets de développement dans les pays membres des deux institutions, a-t-on appris mercredi auprès de la BAD à Tunis.

Selon la même source, un mémorandum d'entente entre leurs deux institutions a été signé à cet effet mardi à Jeddah (Arabie Saoudite) par le vice-président du Groupe de la BAD, Kamal El Kheshen, et son homologue de la BID, Birama Boubacar Sidibé.

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Les "pays membres en commun" sont les Comores, la Somalie, le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, l'Egypte, le Togo, l'Ouganda, Djibouti, la Tunisie, le Gabon, la Gambie, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Mozambique, le Niger, le Sierra Leone, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, l'Algérie, la Libye, le Nigeria, le Bénin, le Soudan et le Sénégal.

Les financements se concentreront sur des secteurs prioritaires : infrastructure, eau et assainissement, intégration régionale, éducation, infrastructure sociale, agriculture et sécurité alimentaire, développement de capacité institutionnelle, formation et statistiques, précise un communiqué de la BAD.

"L'objectif de cet accord est de stimuler le développement économique et le progrès social dans nos pays membres en commun. Nos deux institutions vont coordonner les projets co-financés en promouvant leur coopération technique", a déclaré le vice-président de la BAD.

PANA