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Finance Islamique
Actualités

La finance islamique : une manifestation plurielle d'identités culturelles musulmanes

5/22/2012

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L'Islam serait aujourd'hui la première religion au monde . Il est l'une des religions révélées après le Judaïsme et le Christianisme. Ces trois religions monothéistes s'inscrivent dans la tradition abrahamique. Le Coran confirme la révélation antérieure de la Thora et de l'Evangile :

Dites : « Nous croyons en Dieu, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux Tribus (12 tribus d'Israël) ; à ce qui a été donné Moise et à Jésus ; à ce qui a été révélé aux prophètes par leur Seigneur, sans établir entre eux aucune différence. Et c'est à Dieu que nous sommes entièrement soumis » (chapitre 2, verset 136)

Mais, le Coran est, pour ces livres, le prolongement, l'aboutissement et la parfaite conclusion qui met fin à toute autre révélation divine et Mahomet est le dernier des prophètes ainsi que l'atteste le Coran : « Aujourd'hui, J'ai amené votre religion à son point de perfection ; Je vous ai accordé Ma grâce toute entière et J'ai agréé l'Islam pour votre religion ». (Chapitre 5, verset 3). Ainsi, tous les musulmans, quelle que soit leur position géographique, forment une seule communauté : la Ouma islamique. Toutefois, l'unité de la communauté musulmane ne gomme pas les particularités culturelles des pays musulmans. L'invariance coranique est interprétée et vécue plus ou moins sensiblement suivant les identités culturelles en fonction de leurs cosmogonies, de leurs langues, de leurs contacts avec l'Islam à travers leurs trajectoires historiques, entre autres.

L'identité, naîtrait d'une « interaction entre mécanismes psychologiques et facteurs sociaux » . Sur les mécanismes psychologiques constitutifs d'une identité individuelle vient se greffer un contexte socioculturel indissociable de la construction identitaire. On peut alors parler d'une « identité culturelle ». Selon Stuart Hall, père des Cultural studies, « nos identités culturelles reflètent les expériences historiques communes et les codes culturels partagés que nous fournissent-non au sens d' « un seul peuple »-des cadres stables, immuables et continus de référence et de signification » . Paul Ricœur oppose, dans la même optique, le je qui pense de Descartes à un soi ancré dans l'histoire . Le Dictionnaire de l'altérité et des relations interculturelles résume bien cette double construction de l'identité : « d'une part, l'identité repose sur une affirmation du moi, sur une individualisation qui rend l'homme « unique ». D'autre part, elle renvoie à un nous caractérisé par une série de déterminations qui permettent à chaque moi de se positionner par rapport à un « même autre », de se reconnaître dans une série de valeurs, de modèles, d'idéaux véhiculés par une collectivité à laquelle on s'identifie » .

Ces quelques lignes constituent un éclairage important pour ce qui suit, car la finance islamique ne fonctionne pas rigoureusement de la même manière dans les pays musulmans, qui, bien qu'appartenant à une même religion, sont toutefois des sociétés culturellement différentes.

Selon Siagh , les entreprises islamiques évoluent dans des milieux de culture intense. L'environnement intangible, ici les principes islamiques, en fonction du milieu de culture intense où s'insèrent les banques islamiques, déterminent en grande partie les configurations organisationnelles de ces dernières.

L'intensité en milieux de culture se décline en degrés. Par exemple, les banques islamiques iraniennes, pakistanaises et soudanaises sont plus rigides sur le plan jurisprudentiel que les banques islamiques malaisiennes.

Les identités culturelles musulmanes vacillent entre essentialisation et diversification. Ainsi, se dégagent deux manières de penser « l'identité culturelle musulmane».

-La première définit celle-ci en termes de culture partagée, de foi en un seul Dieu et en un seul livre, le Coran. Cette essentialisation figure la direction de la Kaba (Mecque) comme le centre unificateur de toutes ces identités culturelles musulmanes.

-la seconde conception reconnaît qu'il existe, en même temps que plusieurs points de similitude, des points critiques de différence significative qui constituent les différentes identités musulmanes qui ne manqueront d'imprégner les représentations que ces différentes populations ont de la finance islamique, mais aussi les codes juridiques qui doivent la régir.

L'Islam comporte plusieurs branches, et rien que dans la tradition prophétique (la Sunna), il y a quatre écoles juridiques. Les écoles juridiques sunnites sont apparues sous le règne des Abbasides. Elles ont pris les noms des imams qui les ont fondés à savoir : Abou Hanifa, Malek Ibn Anass, Ashafii et Ibn Hanbal. Elles adoptent, toutes, quatre fondements essentiels : le Coran, la Sunna, le consensus (Ijma') et le raisonnement par analogie (qiyas) en plus d'autres fondements qui différent d'une école à l'autre. Ainsi, la finance islamique apparait comme une manifestation plurielle des identités culturelles musulmanes. Sur la quatrième de couverture du livre, L'Islam au pluriel au Maghreb, se donnent à lire ces mots :

« Nul n'a encore étudié avec la précision désirable la façon dont l'invariance coranique se compose avec les variations de la vie individuelle et collective », écrivait Jacques Berque en 1974. « Sujet vierge, en vérité ! » ajoutait-il. C'était une boutade, mais l'avertissement reste d'actualité. En effet, si le renversement du Chah en Iran a relancé les travaux sur les manifestations sociales de l'Islam, c'est la politisation de l'islam qui tend aujourd'hui à capter l'attention, au risque d'opacifier la réalité. Etudier avec méthode la pluralité de l'islam : le programme demeure ouvert. Tel est ce qui oriente le projet de ce livre .

Il faut signaler que l'histoire récente de la finance islamique et ses institutions, a débuté au cours du dix-huitième, dix-neuvième et la première moitié du XXe siècle. La quasi-totalité du monde Musulman était colonisé par les pays Européens. Ils ont géré l'économie et les finances de ces pays dans leurs propres intérêts et à leur manière. Autres que les élites autochtones qui ont dû s'impliquer, la majorité de la population musulmane est restée loin des institutions financières. Comme la conscience nationale à la liberté, des mouvements ont vu le jour dans les pays colonisés, durant la deuxième moitié du siècle dernier, demandant la gestion de leurs affaires en fonction de leurs propres valeurs et traditions. Ainsi, les courants islamiques au Maghreb ont été nombreux et chacun avait ses références religieux et ses motivations et orientations spécifiques. Il peut inscrire dans le sillage de ces revendications politico-religieuses, les Frères Musulmans en Egypte, le GIA, et aujourd'hui Al Qaida au Maghreb islamique, entre autres.

D'ailleurs, certains ethnologues et anthropologues font une distinction entre cet Islam au Maghreb-qui n'est homogène-et ce qu'ils appellent l'Islam noir.

"La conception de l'Islam noir, nous pensons par exemple aux œuvres de Jean-Claude Froelich et de Vincent Monteil, se fonde sur le parallélisme entre Islam soufi et Islam noir . On traite d'un Islam beaucoup moins sophistiqué que l'Islam arabe, voire parfois illettré, mais toujours en tout cas souple et conciliant avec la puissance coloniale. Cet Islam pauvre et inoffensif ne doit, à aucun prix, entrer en contact avec les courants wahhabites nationalistes qui commencent, à partir des pays du Maghreb et de l'Egypte, à se répandre systématiquement en Afrique occidentale dès la fin des années 40. Le laboratoire par excellence de la doctrine coloniale de l'Islam noir a été, et il ne pouvait en être autrement, justement le Sénégal, colonie qui a joui depuis toujours de prérogatives politiques exceptionnelles".

En effet, le Sénégal avait, par exemple dans l'Afrique Occidentale Française, le statut de citoyenneté accordé uniquement aux originaires des quatre communes historiques de Dakar, Saint-Louis, Gorée et Rufisque, originaires qui avaient également le droit exclusif d'élire un député africain au Parlement de Paris . Certes, la France avait des alliés parmi les chefs religieux islamiques au Sénégal, mais aussi il en avait qui faisaient de la résistance pacifique comme Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, deuxième confrérie religieuse au Sénégal après le Tidianisme, qui fut exilé pendant sept ans au Gabon par le colonisateur. Qui plus est, certains chefs religieux musulmans faisaient de la résistance armée contre la France et du « Djihad » pour convertir les populations autochtones dont une partie était déjà christianisée.

En effet, dès le XVème siècle, à l'arrivée des premiers Européens (les Portugais), le christianisme s'installe au Sénégal dans les bastions que sont Gorée, Rufisque, Saint-Louis, Joal ou Portudal. Jusqu'au XIXème, cette implantation du catholicisme sera circonscrite à ces zones (souvent des îles) contrôlées par des colons et des commerçants européens. La religion chrétienne progressera au Sénégal en venant des régions côtières et en s'adressant particulièrement aux communautés non islamisées (Sérère et Diola). Les colons portugais appuieront leurs conquêtes par la religion : la Guinée portugaise (au Sud du Sénégal) a été de se christianiser, du moins en apparence. Ce ne fut pas le cas de la colonisation française au Sénégal qui était avant tout une colonisation administrative et économique. A partir de la Révolution française, la laïcité fut également appliquée aux conquêtes territoriales. De nombreux missionnaires étaient donc envoyés par l'Eglise de France ou le Vatican et n'étaient déjà plus associés aux administrateurs locaux. C'est en soutenant les peuples animistes contre les tous puissants royaumes musulmans qui défient la France (Toucouleurs d'El Hadji Omar Tall au Nord, Samory Touré au Sud, etc..) que ces rapprochements se font, par exemple, entre la France et les Sérères contre les dominations des chefs religieux musulmans.

"Au XIXe siècle, une des surprises des explorateurs fut l'emprise de l'islam au sud du Sahara. Mungo Park, René Caillié, Heinrich Barth et autres s'attendaient bien à ce que la parole du Prophète eût franchi le désert, mais pas au point qu'elle eût déjà fait tant d'adeptes. Pour s'enfoncer parmi ceux-ci, les explorateurs durent souvent se déguiser en musulmans, adopter de fausses identités, ne jamais rien faire qui puisse susciter les soupçons de chefs locaux mal disposés à l'égard de l'infidèle" .

Mais, aujourd'hui les croyances animistes, chrétiennes et islamiques cohabitent pacifiquement au Sénégal. Et dans la pratique quotidienne de l'Islam par les populations, il arrive suivant les ethnies de déceler des fois des relents de l'animisme ancestrale. La pratique de l'Islam n'est pas aussi très homogène au Sénégal et il arrive que les confréries marquent leurs différences sur le début et la fin du Ramadan par exemple. Aussi, y a-t-il beaucoup de mouvements islamiques qui ne se reconnaissent pas dans ces confréries et sont plus ou influencés par les courants émanant des pays maghrébins ou d'ailleurs.

Actuellement au Sénégal, il n'y a qu'une seule banque islamique, c'est la Banque Islamique du Sénégal. A cela s'ajoute depuis 2002 une expérience de micro-finance qui s'est transformée officiellement à une mutuelle, Mutuelle d'Epargne et de Crédit Islamique du Sénégal qui va vers les populations en s'installant dans plusieurs régions du pays.

Dr Djibril SECK


source: e-financeislamique.com
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