Les actifs de la Finance Islamique devront atteindre plus de mille milliards de dollars en 20106/14/2010 La finance islamique va probablement continuer sa croissance fulgurante et atteindre un nouveau record avec plus un billion de dollars d'actifs gérés cette année. Mais les institutions financières islamiques doivent rester vigilantes et ne pas s'écarter des préceptes fondamentaux de la Charia, pour éviter les excès qui ont conduit à la crise économique mondiale, ont affirmé les experts lors de la première World Islamic Bank Conference qui a eu lieu à Singapore. Les experts dans le secteur ont appelé à une réglementation plus stricte et au développement de nouveaux standards de contrôles des contrats Islamiques, ils ont également insisté sur l’importance de l’innovation de nouveaux produits.
Les institutions financières islamiques s’en sont sorties relativement indemnes de la crise grâce à leurs transactions liés principalement à des actifs réels, plutôt qu’à des produits dérivés tels que les crédits subprimes. "Les perspectives générales pour la finance islamique restent positifs malgré les retombées négatives de la crise financière," a déclaré le ministre du Commerce du Singapour Lim Hng Kiang dans son discours. "En raison de l'élargissement de son acceptation et son attrait en tant que moyen pour l'investissement éthique, l'industrie devrait poursuivre un rythme de croissance deux fois plus rapide que celui de la finance conventionnelle", a déclaré Lim, qui est également vice-président de la banque centrale de son pays. Et selon Tan Jeh Wuan, directeur général à la Banque Islamique d'Asie, les actifs des 500 plus grandes banques islamiques dans le monde devraient atteindre un billion de dollars américains cette année, par rapport à 822 milliards de dollars en 2009 et à 639 milliards de dollars en 2008. Toutefois, il reste encore une importante marge de progression aux actifs Islamiques, qui représentent encore «moins de 1%» des actifs bancaires mondiaux, a déclaré Tan. Quant au directeur de la banque centrale du Bahreïn, Rasheed Al Maraj, il a insisté sur le fait que la finance islamique «doit examiner très minutieusement ses fondements" pour être capable d’éviter tout risque de discrédit semblable à celui subi par les banques classiques après la crise. Al Maraj a également encouragé les institutions financières islamiques à améliorer leur gestion du risque, en notant qu'il existe une "concentration relativement élevée de risque dans le secteur immobilier." Financial Islam
0 Comments
Leave a Reply. |