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Actualités

Les sukuks, un barrage contre les éléphants blancs

8/26/2010

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En 2009, indique le FMI, l’équivalent de 20 milliards de dollars de sukuks ont été émis de par le monde. L’Afrique n’y est presque pas représentée, alors que, explique Mamadou Oumar Dia, de Fayda Finance, organisateur d’un récent séminaire sur la question à Casablanca, ces obligations islamiques ont pour zone de prédilection les infrastructures et l’énergie, deux domaines où le continent est en rattrapage.

Comment fonctionne un sukuk dans le cadre du financement d’une infrastructure majeure comme le pont Laurent Gbagbo, l’aéroport Blaise Diagne de Dakar, le barrage de Félou ou encore l’hypothétique pont entre la Mauritanie et le Sénégal ? Il s’agit là d’actifs tangibles, pouvant être rentabilisés, et parfaitement adaptés à la formule de financement BOT (Build, operate and transfer), correspondant au sukuk Ijara. Concrètement, une entité désignée conçoit, finance et exploite le projet en question, pour une période donnée, avant de le reverser dans le patrimoine de l’Etat ou du donneur d’ordre. Dans la plupart des projets ainsi financés, les usagers s’acquittent d’un péage (cas d’une autoroute, d’un pont) ou des factures (barrage de Félou). Le rendement des investissements est lié à la performance des acteurs. Le risque est souvent maîtrisé. Dans le cas du barrage hydroélectrique de Félou, où un fournisseur vend de l’électricité en gros, le risque défaut de paiement est quasi nul. Une telle approche de la finance islamique, qui, dans ce cas de figure, utilise des formules PPP classiques (paradoxalement assez récentes en Afrique), devrait, bien vulgarisée, aider l’Afrique à rattraper son gap en matière d’infrastructures.

Le Soudan et, dans une très moindre mesure, la Gambie, sont les deux pays africains émetteurs d’obligations islamiques. Dans le premier pays, les fonds levés atteignent 12 milliards de dollars. Ce qui a permis à Sudatel de financer son programme de développement à l’international. Pour sa part, la Sudanese Company for Petroleum a émis des sukuks très recherchés sur le marché, puisqu’ils offraient de bons rendements avec un risque faible.

Les gouvernements et les entreprises africaines ont la possibilité d’émettre des sukuks de première classe sur les marchés des pays du CCG et de la Malaisie, qui sont très dynamiques. Les sukuks sont des quasi-obligations, faisant figure de représentation d’actifs tangibles sous jacents à un investissement, donc le rendement est corrélé à la performance de l’actif représenté. Déjà en 2004, la SFI avait levé 132 millions sous forme de sukuks.

Le mythe du satellite bantou

Cette nouvelle voie de la finance islamique est pour l’heure boudée par les Etats, qui, par habitude, ont beaucoup de mal à défaire les liens d’antan. Dans les années 70, l’Afrique avait massivement souscrit à des projets grandioses, les fameux éléphants blancs, qui se sont traduit quelques années plus tard en endettements. L’envolée du pétrole, au lendemain de la guerre de Kippour, avait gonflé les avoirs des banques occidentales. L’Afrique et l’Amérique latine étaient devenues les débouchés naturels des fonds et des banques à la recherche de rendements élevés. On était alors dans une situation unique dans l’histoire de la littérature économique, où c’était le bailleur de fonds qui fixait les priorités et identifiait les projets à ses conditions. Le facteur corruption expliquait la docilité des responsables africains, qui ont tout signé, y compris le « satellite Bantou » de Mobutu Sesse Seko. L’explosion de la dette publique africaine, contractée pour des infrastructures mal conçues ou conçues pour les besoins du placement financier, allait, dès le début des années 80, entrainer les premiers défauts de paiements, déclencheurs de la vague des politiques d’ajustement structurels. Les bailleurs voulaient recouvrer leurs fonds. D’où la mise en place des PAS, érigés en concepts de développement et d’équilibres macroéconomiques, alors que leur seule finalité était d’aider les Africains à rembourser leurs dettes. Et tous les moyens étaient bons pour se faire rembourser. La Banque mondiale et le FMI conseilleront d’abandonner l’agriculture et de désinvestir la santé. La politique d’austérité sera suivie avec la deuxième vague de privatisation dans les années 90, puis la dévaluation.

Les Afriques
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