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Actualités

Pourquoi la finance islamique est-elle de plus en plus populaire

1/24/2012

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Tandis que l’incertitude continue à ronger les marchés, poussant certains investisseurs à s’en dégager complètement, un pan du secteur financier profite d’une croissance exponentielle: les actifs financiers conformes au droit musulman sont passés de 5 milliards de dollars environ à la fin des années 1980 à près de 1.200 milliards de dollars en 2011.

Cette classe d’actifs, caractérisée par un risque partagé entre institutions financières et clients, est en grande partie parvenue à se soustraire aux pires conséquences de la crise financière mondiale qui a débuté en 2008. Cette robustesse, entre autres éléments-clés, sous-tend l’excellente performance et la popularité croissante de la finance islamique.

Un nombre réduit d’établissements bancaires islamiques ont été négativement affectés par la crise financière mondiale au moment où l’économie réelle s’est contractée, plaçant des émetteurs «d’obligations islamiques» en défaut de paiement. Mais le partage du risque, inhérent à la finance islamique, a rendu ces instruments plus résistants à la première onde de choc en 2008. Des économistes de premier plan, comme Kenneth Rogoff de l’université de Harvard, ont estimé que la finance islamique démontre les avantages d’une plus grande équité et du partage du risque sur la tendance conventionnelle en faveur d’instruments de crédit.

Plusieurs caractéristiques expliquent la stabilité des institutions financières islamiques durant la crise. L’une d’elles est que la finance islamique met l’accent sur les titres adossés à des actifs tangibles, garantissant ainsi un lien direct entre les transactions financières et les activités économiques réelles. L’épargne et le retour sur investissement des institutions sont étroitement liés parce qu’ils sont déterminés par l’économie réelle et non par le secteur financier.
Ce principe donne lieu à un mécanisme d’ajustement flexible dans le cas où des chocs inattendus se produisent. Il garantit également que le passif et l’actif soient toujours égaux, tout en empêchant les effets de levier excessifs et d’autres formes complexes de titrisation. La finance islamique est également plus équitable: les créanciers et les débiteurs partagent les risques et les bénéfices, encourageant ainsi les objectifs à long terme et décourageant les prises de risque exagérées à court terme.

En bref, les établissements bancaires islamiques traitent leurs clients comme des partenaires commerciaux. Ils ont donc tout intérêt à évaluer soigneusement les demandes financières et de venir en aide aux débiteurs dans les périodes difficiles, réduisant le risque de liquidation des actifs à des prix sacrifiés et le risque de contagion systémique. Enfin, les principes financiers islamiques protègent les dépôts et empêchent l’endettement excessif.

Mais aujourd’hui, concrétiser le potentiel de la finance islamique implique une surveillance rigoureuse. Les institutions financières doivent améliorer le processus de vérification des débiteurs avant l’octroi d’un prêt et leur suivi une fois le prêt accordé. Le fait que certains pays accordent une imposition préférentielle à l’endettement, en favorisant les effets de levier sur les titres et mécanismes de partage des pertes et profits, pose également un problème qui doit être résolu.

De plus, les hypothèques, les mutuelles, le crédit-bail et la microfinance sont autant d’instruments insuffisamment développés dans la finance islamique; les procédures d’insolvabilité et de faillite doivent être améliorées; et des mécanismes permettant de faire face au défaut de paiement sur les «obligations islamiques» doivent être établis. Enfin, les établissements bancaires islamiques doivent s’attaquer à la question de la gestion du risque de liquidité, à la mise en conformité avec Bâle III (les dernières normes de réglementation bancaire émises par le Comité de Bâle), et avec les normes de comptabilité internationales, et du gouvernement d’entreprise.
Même si des rapports récents soulignent la taille et la croissance de l’encours de la finance islamique, ce sera la qualité des services, l’innovation financière continue, et les pratiques sensées de gestion des risques qui définiront en fin de compte son succès. En s’attelant à surmonter ces points faibles, la finance islamique pourrait encourager une croissance inclusive dans plusieurs pays en développement.

Si la finance islamique parvient à résoudre ces questions-clés de réglementation et de gouvernement d’entreprise, elle sera potentiellement en mesure de répondre aux besoins bancaires et d’investissement d’un nombre plus important de personnes, d’étendre ses activités et de contribuer à une plus grande stabilité et inclusion financières dans le monde en développement. Cette évolution ne peut être que bienvenue.
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