Le conseil de gouvernement a adopté hier jeudi un projet de loi très attendu ouvrant la voie à la mise en place de produits d’assurances "halal" au Maroc. Cette annonce intervient alors que le royaume a adopté depuis quelques années une stratégie qualifiée de "prudente" par les experts vis-à-vis des produits de la finance islamique. Cette prise de position se reflète d’ailleurs dans la sémantique utilisée par les pouvoirs publics marocains pour qualifier ces instruments, regroupés sous le terme "finance participative".
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Emirates Islamic Bank prévoit de s’implanter au Maroc et en Egypte au cours des deux prochaines années pour saisir les énormes opportunités qui se présentent sur ces deux marchés dans le segment de la finance halal, rapporte le journal émirati Al-Itihad, citant un dirigeant du groupe bancaire. «Nous comptons nous positionner dans les marchés marocain et égyptien en acquérant des banques existantes ou en demandant de nouvelles licences», a déclaré le président exécutif de la banque Jamal Ben Ghalida. Lancée le 30 avril dernier, l’IIAL (Islamic Insurance Association London) vise à soutenir les acteurs britanniques dans leurs projets en matière d’assurance islamique. Selon Chris Cummings, directeur général de CityUK, l’organisme de représentation des intérêts de la place financière londonienne, « la création de l’IIAL (Islamic Insurance Association London) constitue la dernière pièce du puzzle dans l’ échiquier de la finance britannique». Au Maroc, la finance islamique n’a pas forcément bonne presse. Tour d’horizon des principales critiques qui lui sont accolées. Contrairement aux idées reçues, les produits financiers islamiques censés être conformes à la charia sont loin de faire l’unanimité auprès des consommateurs marocains. C’est en tout cas l’une des principales conclusions d’une étude exploratoire réalisée par l’ENCG de Settat et relayée par Les Ecos, dans son édition de ce jeudi 30 avril, qui insiste sur la nécessité de sensibiliser l’opinion publique à ce type de finance, afin d’éviter d’éventuels amalgames. Un récent rapport du FMI met en exergue le poids croissant de la finance islamique, mais aussi le manque de règles pour encadrer ses pratiques. Il prône donc la mise en place d’outils de régulation et surtout une meilleure harmonisation des mécanismes de contrôle. Les développements rapides de la finance islamique poussent le Fonds monétaire international (FMI) à s’intéresser à ces pratiques financières reposant sur les principes de la sharia.a L’Allemagne, la locomotive de l’Europe, a un train d’avance sur la France à bien des égards, et en se dotant officiellement de son premier établissement bancaire islamique, elle a carrément pris de vitesse son plus proche allié, le laissant à la traîne, alors même qu’il compte en son sein la plus importante communauté musulmane du Vieux Continent. La BMCI a quasiment finalisé son projet de création d’une banque participative. «Nous avons quasiment finalisé le projet, en attente de quelques ajustements qui seront liés aux circulaires que devra publier Bank Al-Maghrib», assure aux ÉCO, Rachid Marrakchi, directeur général de la BMCI. L’offre de la banque concernera à la fois les particuliers, les professionnels et les entreprises. Elle sera axée sur des produits de placement, des produits de financement et des services de banque au quotidien (Cartes, chéquiers, banque à distance). La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), filiale de la Banque islamique de développement, a annoncé, le 26 février, que le Niger compte émettre des sukuks d’un montant de 150 milliards de francs CFA (260 millions de dollars). Ces sukuks seront émis au cours des cinq prochaines années dans deux opérations distinctes d’une valeur de 75 milliards de francs CFA chacune, a précisé la SID dans un communiqué. Le groupe bancaire Afriland First Bank a lancé une fenêtre islamique au Cameroun, pays dans lequel environ 20% de la population totale (22 millions d’habitants) est de confession musulmane, a-t-on appris de bonnes sources. Le plus grand groupe financier camerounais a ouvert cette fenêtre, qui constitue une première dans ce pays d’Afrique centrale, avec le concours de la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD), une filiale de la Banque islamique de développement (BID) basée à Jeddah. Le projet du Sukuk- Sénégal ou obligation islamique lancé en 2014 a été couronné meilleur projet africain pour l’année 2014 par IFN Award de REDMONEY, la plus prestigieuse distinction dans la Finance islamique, annonce un communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan parvenu lundi à APA. ‘’Le Sénégal qui était en compétition avec des pays comme le Ghana et l’Afrique du Sud entre autres a été choisi par un jury composé de banquiers, de journalistes, de professeurs d’universités, de spécialistes de la Finance islamique etc, qui s’est réuni au mois de janvier 2015 à Kuala Lumpur en Malaisie », renseigne le communiqué. |