L'un des plus gros scandales concernant le marché des sukuks (les « obligations islamiques ») touche à sa fin. Dana Gas a conclu un accord avec ses porteurs de titres, approuvé à 93,7 %. Le géant gazier émirati avait soudainement décidé que ces sukuks n'étaient plus compatibles avec la charia, refusant de les rembourser. La bataille juridique, menée notamment par BlackRock, avait débouché sur deux jugements contradictoires, à Londres et aux Emirats.
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Manama est en grande difficulté pour payer ses obligations islamiques arrivant à échéance à l'automne. Le taux de ses sukuks tourne autour de 9 %. « Il faut sauver Bahreïn ! » Les Etats du Golfe ont lancé le signal de la mobilisation. Arabie saoudite, Koweit et Emirats arabes unis mettent la dernière main à un plan de financement de Manama. Objectif : « soutenir les réformes économiques et la stabilité des finances publiques à Bahreïn », selon un communiqué officiel de Riyad. Le Maroc s'apprête à émettre son premier sukuk souverain, d'un montant de 1 milliard de dirhams. Une opération envisagée "dans les prochaines semaines", à en croire l'agence Reuters. L'opération intervient après la finalisation du cadre réglementaire régissant les émissions de sukuk, a annoncé jeudi le ministre des Finances Mohamed Boussaid. L'amendement de la loi sur la titrisation a été publié au Bulletin officiel. L’émission directe de Sukuk par l’Etat, comme cela se fait pour les bons du Trésor, n'a pas été retenue. La loi 69.17, qui modifie la loi 33.06 relative à la titrisation, vient d’être publiée au Bulletin Officiel de ce 23 avril. Grâce aux amendements apportés, le cadre juridique des Sukuk est enfin finalise. L'Arabie saoudite a annoncé mardi avoir émis de nouvelles obligations islamiques dites "sukuk" pour aider à financer son déficit budgétaire, alors que le royaume multiplie ses emprunts malgré la hausse des prix du pétrole. Le bureau de gestion de la dette du ministère des Finances a indiqué avoir levé 1,3 milliard de dollars avec la vente de sukuk en trois tranches d'échéance de cinq, sept et dix ans. La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), filiale de la Banque islamique de développement, a annoncé, le 26 février, que le Niger compte émettre des sukuks d’un montant de 150 milliards de francs CFA (260 millions de dollars). Ces sukuks seront émis au cours des cinq prochaines années dans deux opérations distinctes d’une valeur de 75 milliards de francs CFA chacune, a précisé la SID dans un communiqué. Le projet du Sukuk- Sénégal ou obligation islamique lancé en 2014 a été couronné meilleur projet africain pour l’année 2014 par IFN Award de REDMONEY, la plus prestigieuse distinction dans la Finance islamique, annonce un communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan parvenu lundi à APA. ‘’Le Sénégal qui était en compétition avec des pays comme le Ghana et l’Afrique du Sud entre autres a été choisi par un jury composé de banquiers, de journalistes, de professeurs d’universités, de spécialistes de la Finance islamique etc, qui s’est réuni au mois de janvier 2015 à Kuala Lumpur en Malaisie », renseigne le communiqué. La Tunisie émettra, au cours du 3e trimestre 2015, des «sukuks» islamiques (certificats d’investissement estampillées halal) d'une valeur de 500 millions de dinars (MD). C’est ce qu’a annoncé le ministre de l'Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, au cours d'une conférence de presse conjointe avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Chedly Ayari, lundi 12 janvier 2015, au siège de la BCT. Le Luxembourg a émis mardi pour la première fois des titres de dette en euros conformes aux principes islamiques, une opération destinée à faire apparaître le Grand-Duché sur le radar de la finance islamique. Le Luxembourg, qui a levé 200 millions d'euros à cinq ans, devient ainsi le second pays hors du monde musulman, après le Royaume-Uni, à émettre des sukuk. Pays le plus développé du contient, l’Afrique du Sud a obtenu un taux 3,90%., ce qui représente un spread de 180 points de base au-dessus du benchmark. 59 % des investisseurs ayant souscrit à ces obligations islamiques arrivant à maturité dans 5,75 ans, se trouvent au Moyen-Orient et en Asie, 25 % en Europe et 8 % aux États-Unis et dans le reste du monde. Ce sukuk arrangé par BNP Paribas, Standard Bank and KFH Investment, une filiale de Kuwait Finance House, a été déjà admis à la négociation sur la Bourse de Luxembourg. |